2017 (1) - CUBA : La Havane

Petite introduction

Je crois avoir pensé et dit la même chose que Christophe Colomb, lorsqu'il a découvert Cuba : Il n'y a rien de plus beau au monde, même si nous trouvons tous les endroits que nous découvrons, très beaux, nous pourrions dire que celui-là est le seul à nous avoir autant dépaysé tant il y a de contrastes. Ses richesses et sa beauté font de ce lieu une destination paradisiaque de la mer des Caraïbes. Si vous doutez encore à vous y rendre, n'hésitez plus, vous ne pouvez pas être déçus, même si on peut être un peu fatigué par les rabatteurs de la Havane et de Santiago (principalement), ou déçu par certaines pratiques sur les réservations de "casa particular" (je développerai plus tard). L'île est très sûre et les cubains sont hypers sympas et accueillants.

Le partage est un gain de temps formidable, c'est d'ailleurs grâce à des blogs de voyages que nous avons préparé le nôtre comme tous nos voyages d'ailleurs.

J'ai essayé de tenir un journal durant ce périple, mais je ne souhaite pas vraiment vous le retranscrire parce que trop détaillé et peut-être un peu trop personnel ce qui finirait par vous ennuyer profondément, je pense :)

Le temps, pour découvrir un pays est un vrai luxe. Nous avons eu 4 semaines, c'est beaucoup et à la fois nous aurions prolongé peut-être d'une ou deux semaines si nous avions pu sans être obligés de renouveler le visa qui est d'un mois, alors...

Tous les voyages à Cuba débutent généralement par la Havane, certains vous diront que c'est pour ses sites historiques, culturels et touristiques, nous c'était aussi et surtout pour les vieilles grosses américaines, les vieilles moyennes françaises (peugeot 404 notamment qui ont éveillé de loins souvenirs)  et les toujours aussi vieilles (peut-être un peu moins) micros italiennes Fiat 126 ou 127 (j'ai eu les deux d'ailleurs il y a 30 ans et quel regret de les avoir offertes à la casse.

La capitale de Cuba dispose de quartiers bien distincts : celui de la Vieille Havane (où nous avons séjourné 3 nuits en arrivant mais aussi les 3 dernières nuits), centre de la Havane que nous visiterons mais qui évidemment n'a pas le même charme, et qui comprend le quartier chinois, et aussi le quartier du Védado (quartier résidentiel ou vit la majorité des classes moyennes) et celui de Miramar (quartier huppé ou vit Raùl Castro et ou se trouvent toutes les ambassades).

On en a fait des kilomètres ces jours durant, en se perdant dans les rues de cette capitale où là, nous avons été subjugués par les contrastes au niveau de l'architecture des bâtiments : d'un côté, les immeubles gouvernementaux des années 50 donnant à la ville une ambiance rétro (qu'on a adoré) et d'un autre côté les nouveaux hôtels d'un design moderniste accordant à la ville un décor beaucoup plus stylé, beaucoup plus moderne mais dont on n'est pas vraiment fan...

Les jardins publics sont nombreux comme dans toutes les villes coloniales avec leurs flamboyants flamboyant, ficus géants, dracanéas à faire damner un saint, caoutchoucs dont les feuilles grimpantes s'accrochaient ridiculement sur les murs de chez nos grand-mères mais qui ici arborent les jardins magnifiquement, les hibiscus , fleurs tropicales immenses sans compter les palmiers, cocotiers et ses colibris virevoltant qui nous rappellent le Brésil. Nous testerons tous les moyens de transports, vieilles américaines pour taxi collectif, bus national, charrette à bœufs, triporteur à vélo, camion, chevaux et principalement nos pieds. J'aurais d'ailleurs une anecdote concernant mes converses sales et puantes.

Joaq avait réservé de France, les 3 nuits à la Havane, en casa particular (chambre chez l'habitant, une moyenne de 30 CUC/nuitée + 10CUC/2p pour le désayounos (petit déj')) + 1 taxi à l'aéroport pour nous y conduire ainsi que les réservations de bus pour Varadéro (l'étape suivante) ce qui nous laissait sereins pour la Havane, même si lui a eu un mal fou à organiser ça depuis chez nous à cause du manque de connexion à Cuba.  Le reste se fera au jour le jour. Une fois sur place on s'aperçoit que tout n'est pas écrit dans les guides et qu'il existe des système D très judicieux. Il faut quand même savoir que les transports sont très chers. Même si on a beaucoup utilisé les taxis collectifs que ce soit en jeep ou en Chevrolet des années 50 c'est vraiment à faire, il sont généralement 2CUC plus chers et moins confortables que les transports nationaux mais plus fiables sur les horaires et plus rapides, quoi que... En tout cas, tout ces transports nous laissent de joyeux souvenirs et je crois que je ne le répèterai jamais assez mais "ce sont des voyages dans le voyage" avec les aléas qui en font partis.

J'imaginais les cubains habillés de blancs jusqu'à la pointe des pieds, avec panama et cigarillos à la bouche... ben non, c'était sûrement dans un autre temps :(

Je repère très vite quelques symboles cubains : Grosses américaines, rocking-chair, cigares, le Che (qui trône sur toute la ville et par la suite sur toute l'île, mais encore Ernest Hemingway et bien sûr Castro, Cienfuegos...) l'histoire de Cuba est fascinante !

L'arrivée

On décolle de Lyon le mercredi 18 janvier vers 11h pour arriver à Toronto aux alentours de 19h00  (où nous passerons la nuit) après une escale de 5h à Francfort. On repart de Toronto à 8h pour arriver enfin à Cuba le jeudi 19 vers 12h (heure locale -6h par rapport à la France) sous une chaleur... et habillé de nos pulls, doudounes évidemment :) les voyages forment la jeunesse. :)

On échange donc des euros pour des CUC (Peso Convertible Cubain), soit 1 CUC pour 1€ qui est la monnaie des voyageurs. Pour les cubains 1€ = 25 pesos (CUP). Précision, quand les cubains paient 1 pesos, les voyageurs paient 1 CUC (soit 1 euros). A savoir que le salaire moyen à Cuba est de 25 euros  et qu'i y a deux monnaies dans le pays, les CUC (pour les voyageurs) et les CUP (pour les cubains).  On n'a pas été bon la dessus... mais bon, on ne peut pas l'être partout :) Je veux dire par là, qu'on aurait peut-être sûrement dû changer quelques euros en CUP... sauf qu'on n'a quand même pas le faciès des cubains ni le phrasé espagnol d'ailleurs, donc on se serait fait avoir quand même je pense ;) c'est sûr mais pas plus qu'ailleurs, ça fait aussi parti du voyage :)